C’est le départ ……..

Le Programme international de formation aux droits humains (PIFDH), édition 2012 est commencé. Le dimanche 3 juin, les participantes et participants provenant de 56 pays, malgré leur long trajet et le décalage horaire, se sont réunis pour l’enregistrement et ont été accueillis par le personnel, les stagiaires et les bénévoles d’Equitas.  Au cours des trois prochaines semaines, les 108 éducateurs et défenseurs des droits humains présents vont approfondir leur compréhension de l’éducation aux droits humains. Et comme ils ont appris au cours de la cérémonie d’ouverture du 4 juin, ils ne rentreront pas chez-eux la même personne. Les participants et les  invités ont entendu les témoignages de deux anciens participants qui reviennent cette année en tant que co-animateurs. Ils les ont averti que le programme aura un effet transformateur sur leur travail et sur eux-mêmes. Senaka Bandara Dissanayake, de la Commission des droits de la personne du Sri Lanka a parlé de la méthode participative apprise au PIFDH et comment il l’a appliqué par la suite à ses formations avec l’armée sri-lankaise. Solange Bassinga Traore de La Coalition au Burkina Faso pour les droits de l’enfant a parlé de la façon dont le programme lui a fait comprendre que l’on ne peut pas être une éducatrice aux droits humains sans vivre soi-même par les valeurs des droits humains : << On ne peut pas enseigner ce que l’on n’a pas.˃˃ La conférencière principale, Marie Nyiramana, de l’Agence canadienne de développement international, a accueilli les participants. Elle a souligné l’importance de la bonne gouvernance et des institutions fortes comme étant les  ingrédients essentiels pour le développement.

Thérèse Bouchard, membre du conseil d’administration d’Equitas, a accueilli tous les participants en tant que nouveaux membres de la famille Equitas et a remercié l’ACDI pour leur formidable appui. Lorsque les participants et invités se sont rassemblés pour le banquet de bienvenue, l’énergie dans la pièce était toute la confirmation dont j’avais besoin pour savoir que l’année 2012 allait être une autre bonne année pour le PIFDH. – Pego Brennan