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5 conseils pour reconnaître et faire face à la haine en ligne

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1. Comprendre en quoi consiste la haine en ligne

L’ONU définit la haine en ligne comme « tout type de communication, qu’il s’agisse d’expression orale ou écrite ou de comportement, constituant une atteinte ou utilisant un langage péjoratif ou discriminatoire à l’égard d’une personne ou d’un groupe en raison de leur identité, en d’autres termes, de l’appartenance religieuse, de l’origine ethnique, de la nationalité, de la race, de la couleur de peau, de l’ascendance, du genre ou d’autres facteurs constitutifs de l’identité. » La difficulté provenant des espaces numériques, où les réactions et les signaux non-verbaux sont imperceptibles, est que nous avons tendance à y sous-estimer le tort psychologique causé par la haine. La haine en ligne se manifeste sous plusieurs formes; par exemple, celle des trolls qui se joignent aux réunions sur Zoom et qui profèrent des propos racistes et haineux ciblant les participant-e-s ou celle des groupes haineux qui diffusent sur Internet des publications qui déshumanisent des groupes identifiables. Ces genres de publications et d’attaques sont inacceptables, car tout le monde a le droit d’être protégé de la discrimination et de la haine.

2. Informez-vous sur les droits humains comme ressource pour contrer la haine en ligne

Les enfants, les jeunes et les adultes ont le droit d’être protégé-e-s de toute forme de discrimination, autant dans le cyberespace que dans la vie réelle. En mars 2021, le comité sur les droits de l’enfant de l’ONU a introduit l’Observation générale no. 25 dans laquelle il est constaté que : « les enfants peuvent être victimes de discrimination du fait […] de messages haineux. » Pour bien reconnaître une publication haineuse, il est nécessaire de la distinguer de la cyberintimidation.

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3. Faire la distinction entre la haine en ligne et la cyberintimidation

La cyberintimidation et la haine en ligne sont toutes deux graves et peuvent engendrer de la détresse chez les victimes. La cible de la cyberintimidation est souvent un individu, tandis que la haine en ligne peut inciter à la violence envers un groupe entier. Les deux formes de violence virtuelle peuvent avoir des conséquences dévastatrices. Reconnaître les conversations et les publications toxiques en ligne nous aidera à éviter d’être sollicité à prendre part à des échanges haineux.

4. Identifier les conversations conflictuelles

Les médias sociaux incitent aux réactions spontanées, faisant même culpabiliser les gens qui ne réagissent pas assez rapidement aux publications. Les publications incendiaires, qui visent à provoquer et à attirer l’attention, sont souvent utilisées de manière intentionnelle pour attirer les jeunes vers des forums et des communautés particulières en ligne. Les trolls sont expérimentés en la matière. Le trollage est le fait de délibérément rédiger des commentaires enrageants pour susciter une réaction de la part de l’audience. Les jeunes peuvent tomber dans le piège de telles publications et prendre part à des conversations dans lesquelles ielles sont manipulé-e-s ou victimisé-e-s sans s’en rendre compte.

Une question à se poser avant de répondre à une publication ou un commentaire est : « suis-je en colère après avoir lu cela ? » La prise de conscience est une première étape qui peut nous aider à faire de l’auto-observation de nos propres réactions aux publications en ligne. L’autosurveillance nous aide à déterminer si les conversations auxquelles nous contribuons sont alimentées par des groupes bien-intentionnés ou bien par des groupes qui veulent instiguer la haine.

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5. S’impliquer dans des conversations en ligne qui sont empathiques et aident à bâtir un monde plus pacifique

Quand nous observons de la discrimination et de l’injustice en ligne, c’est difficile de ne pas pouvoir en parler. Malheureusement, les espaces numériques et les réseaux sociaux ne sont pas toujours favorables aux personnes qui veulent combattre l’injustice. Quand les utilisateurs et les utilisatrices défendent leurs droits et promeuvent la justice sociale, on assiste souvent à un déferlement de réactions hostiles et de tentatives d’effacement qui peuvent dégénérer en attaques provenant de groupes haineux.

Une bonne pratique pour décourager la haine en ligne est de remplacer la négativité par la positivité et d’utiliser un contre-discours, par le biais des hashtags et des alliées numériques, pour répondre aux publications haineuses. Les personnes utilisatrices elles-mêmes ont le pouvoir de faire avancer la culture numérique, d’amplifier les voix marginalisées et de bâtir des communautés plus empathiques et inclusives en ligne.

N.B. Les éléments décrits ici ne visent pas à donner des avis légaux aux lecteurs et aux lectrices. Pour obtenir de l’information légale, veuillez consulter les sites d’informations juridiques canadiens, le site du ministère de la justice de votre province ou du gouvernement fédéral ou la commission des droits humains de votre province.