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Démocratie et éducation aux droits humains en Birmanie

24 novembre 2014

Thet Mon Ko, de l’organisme Human Rights Education Institute of Birma, fait partie de ces défenseurs infatigables dont la détermination et le courage n’ont d’égale que leur grande modestie.

Le Myanmar, aussi connu sous le nom de Birmanie, est presque devenu un symbole pour la lutte pour la démocratisation et les droits humains. Presque tout le monde a déjà entendu parler de Aung San Suu Kyi, Prix Nobel de la Paix et leader de l’opposition birmane. De nombreuses autres personnes travaillent cependant dans l’ombre pour l’avancement démocratique et l’éducation aux droits humains. Thet Mon Ko, de l’organisme Human Rights Education Institute of Birma, fait partie de ces défenseurs infatigables dont la détermination et le courage n’ont d’égale que leur grande modestie. Par son travail, elle contribue à bâtir une communauté plus pacifique, moins violente tout en développant de nouvelles approches et de meilleures stratégies de communication. Thet Mon connaît aussi le prix de la liberté : son père, également très engagé dans des activités de défense de la démocratie, a passé de nombreuses années en prison. Grâce à une bourse de la Fondation de la famille Brian Bronfman, elle a pu participer cette année au Programme international d’éducation aux droits humains (PIFDH), à Montréal. Elle nous a accordé une entrevue au terme de cette formation qui lui a permis d’acquérir de nouvelles compétences et de jouer pleinement son rôle en tant que leader des droits humains.

Equitas : Qu’est-ce qui vous a amenée à vous intéresser aux droits humains?

Thet Mon Ko: Quand j’étais petite mon père était un militant politique. J’ai fait l’expérience de la violation des droits humains dès mon enfance. Cependant, c’est seulement lorsque je me suis jointe à l’Institut pour l’éducation aux droits humains de Birmanie que j’ai réalisé à quel point nos droits en tant que citoyens sont bafoués.

E: En quoi la Bourse du PIFDH de la famille Brian Bronfman vous a-t-elle été utile?

TMK: Elle m’a beaucoup aidée. Non seulement en tant que membre d’une organisation mais aussi en tant que citoyenne de mon pays. Parce que ce que j’ai appris au ici PIFDH, je pourrai le mettre en pratique de retour dans mon pays, et cela va se traduire par de meilleures formations pour l’avancement de la démocratie et des droits humains. Ce soutien intervient d’ailleurs à un moment charnière puisque mon pays est en plein processus de démocratisation. Alors cette bourse n’est pas seulement pour moi, elle est aussi pour toutes les personnes de mon pays que je pourrai  former par la suite, après le PIFDH. Je suis donc très reconnaissante envers la Fondation de la famille Brian Bronfman pour leur aide généreuse.

Regardez l’entrevue avec Ko Teth Mon

E: Qu’avez-vous appris au PIFDH?

TMK: J’ai surtout eu l’occasion de rencontrer des défenseurs des droits humains de partout dans le monde et d’échanger avec eux. Nous avons beaucoup appris les uns des autres, de nos réussites comme de nos échecs. De plus, l’approche participative qui est utilisée par le PIFDH est très inspirante. Elle m’a déjà aidée à développer de nouveaux programmes destinés à des personnes de mon pays. Avant de venir ici, j’étais persuadée que les programmes de mon organisation étaient parfaits, mais j’ai réalisé ici que nous pouvons encore les améliorer, notamment en les recentrant sur les personnes.

Propos recueillis par Vincent Frigon

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