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Un retour sur les EquiTalks : Prospérité économique et droits humains

Une autre édition des EquiTalks s’est déroulée avec succès le jeudi 13 novembre dernier. 

Cet événement marquant organisé par Equitas a exploré l’intersection essentielle entre une économie saine et le respect fondamental des droits humains. Le message est clair, l’un ne peut prospérer sans l’autre. Une prospérité durable n’est possible sans justice sociale et le respect des droits humains est le fondement de toute société juste et économiquement résiliente. 

L’événement a eu lieu dans les bureaux d’Equitas et a regroupé près de 40 personnes sur place et jusqu’à 100 personnes se sont joint.e.s en ligne.  

Le panel, composé d’Arshadha Subair venue du Sri Lanka, de Cass Elliot et Kerlande Mibel tous deux du Canada et de Mamadou Aliou Bah de la Guinée, était animé par Jean-Sébastien Vallée, directeur de l’éducation et des communications chez Equitas. Ensemble, les panélistes ont convergés sur une idée puissante; l’interdépendance entre les droits humains et la prospérité économique et le désire de défier cette idée qui veut que l’économie puisse se développer au détriment des populations.  

Au fil des échanges, Kerlande a dénoncé la « logique de prédation » où la prospérité se bâtit sur l’exploitation ou l’exclusion, notamment en prenant exemple sur les Premières Nations et les communautés noires au Canada. Elle a rappelé que l’économie doit être un outil au service du bien-être humain, et non l’inverse. Kerlande a plaidé pour l’autodétermination économique des communautés noires et pour des investissements directs, conscients et ciblés au sein de celles-ci. 

« Nous devons privilégier une logique de co-construction plutôt que de prédation. » 

Kerlande Mibel

Aliou lui, a souligné que la stabilité = investissement. Le non-respect des droits crée de l’instabilité, ce qui freine les investissements nécessaires à la croissance. Pour lui, l’exclusion, notamment celle des femmes, prive les pays d’un immense potentiel économique. Il a également mis en lumière la mauvaise redistribution des richesses naturelles et le poids de la dette, qui réduit l’espace pour les investissements sociaux. Aliou a présenté les « cinq droits entrepreneuriaux » adoptés en Guinée comme un modèle de consultation citoyenne : accès aux revenus, à la propriété, à la terre, au crédit et à la formation. 

 

« Le non-respect des droits humains engendre l’instabilité sociale, compromettant les investissements nécessaires à la croissance économique. » 

Mamadou Aliou Bah

De son côté, Arshadha a invité le public à dépasser la vision traditionnelle du PIB pour adopter une conception plus holistique de ce qu’est la prospérité qui inclut la santé de la société et de l’environnement. Une population éduquée, en santé et libre de s’exprimer est l’aimant ultime pour les investissements durables. Elle a également illustré comment des politiques discriminatoires, comme les restrictions professionnelles pour les femmes au Sri Lanka, freinent le développement, et a rappelé l’importance de politiques universelles, comme le congé de maternité. 

« La prospérité ne se mesure pas uniquement en PIB, mais dans la santé de notre société et de notre environnement. » 

– Arshadha Subair

Cass Elliot, Responsable de programme à la Chambre de commerce queer du Canada (CCQC) a montré comment des organisations comme la CQCC s’attaquent aux biais inconscients qui freinent l’accès des entrepreneurs LGBTQI+ aux marchés et aux capitaux, renforçant ainsi la résilience de l’économie. 

« Les économies inclusives sont intrinsèquement plus résilientes. La diversité des voix apporte une diversité d’idées bénéfiques au système. »

– Cass Elliot

Ce panel, à la fois diversifié et complémentaire, nous rappelle qu’une prospérité économique durable est indissociable de la justice sociale. Elle exige du courage et un engagement constant envers l’éducation et l’action. Plus que jamais, le Canada et la communauté internationale doivent assumer pleinement leur rôle de protecteurs des droits humain et s’assurer que les droits humains restent au centre de la quête de prospérité. 

Une belle occasion de voir concrètement l’impact du travail et des approches qui guide le travail d’Equitas.  

Les personnes présentes ont également eu l’occasion d’entrer dans l’univers d’Equitas à travers une visite de nos bureaux. Elles ont parcouru des petites stations présentant notre mission, notre histoire, nos programmes d’éducation aux droits humains ou encore les services de consultation offerts en mettant de l’avant plusieurs outils créés ou co-créés par Equitas et utilisés lors de formations et séances d’accompagnement.  

Merci à la Banque TD pour son soutien à l’organisation des EquiTalks par l’entremise de son initiative La promesse TD Prêts à agir.