« Après plus de 10 mois de planification, de brassage d’idées et d’élaboration de propositions pour mettre sur pied un programme de formation aux droits humains à Nairobi en Afrique de l’Est…ce projet est enfin une réalité! Au moment où j’écris ces mots, dynamique équipe d’animation discute d’éducation aux droits humains et d’action avec 31 défenseurs des droits humains d’Afrique de l’Est. »
Voilà ce qu’écrivait sur son blogue George Gichuki, membre de l’ONG kényane Legal Resources Foundation et l’un des organisateurs de la session, la veille du premier programme de formation aux droits humains en Afrique de l’Est qui s’est déroulé du 19 septembre au 1er octobre 2010 à Nairobi au Kenya.
Trente et une (31) personnes provenant du Kenya, de la Tanzanie et de l’Ouganda ont participé à cette formation de deux semaines. En plus de leur enthousiasme, elles ont pu partager leur expertise dans des domaines tels que les droits des terres, les droits des femmes, les droits des enfants, la réduction de la pauvreté, le développement communautaire et les droits des personnes souffrant d’une incapacité.
La tenue de ce premier programme de droits humains pour l’Afrique de l’Est (PDHAE) au Kenya était fort opportune car le pays est sur le point d’introduire un nouvel ordre constitutionnel qui offre un vaste cadre de travail habilitant et une philosophie de base pour l’éducation aux droits humains dans la région.
Les membres du comité chargé de concevoir le programme, tous d’anciennes et anciens participants au Programme international de formation aux droits humains (PIFDH), ont conçu et rédigé le contenu de façon à ce qu’il prenne en compte les problématiques communes à ces trois pays, notamment la paix et la sécurité, l’égalité des sexes, l’identité et l’engagement civique, la justice et la résolution des conflits. L’équipe d’animation était également composée d’anciennes et anciens participants au PIFDH.
À l’issue de cette formation, les participantes et participants avaient renforcé leur capacité de mettre en œuvre des activités d’éducation aux droits humains telles que des formations, des campagnes de sensibilisation, de diffusion d’information et de plaidoyer.
« La formation m’a vraiment beaucoup apporté. J’ai hâte de me remettre au travail.
« L’approche participative sera mon motet. »
« Le PDHAE est un incontournable parce qu’il façonne l’idéologie, les connaissances, les attitudes et plus important encore la pratique en lien avec ce que nous vivons au quotidien. »
Equitas félicite le groupe d’anciennes et anciens participants du PIFDH responsable de l’organisation de cette session et souhaite vivement que la collaboration continue et mène à une deuxième édition en 2012.