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Lancement du Réseau Résilience : Un pas vers la solidarité

Le 4 décembre 2024, le Massey College de Toronto a été le lieu d’un événement marquant et inspirant : le lancement du Réseau Résilience, une initiative mondiale prometteuse et novatrice conçue pour permettre aux défenseurs de la démocratie, de la société civile et des droits humains en exil vivant au Canada de poursuivre leurs activités de plaidoyer et d’engagement civique dans un environnement sécuritaire et favorable.

Le Réseau Résilience est une initiative phare de Sociétés Résilientes, une plateforme basée au Canada, dédiée au soutien et à la création d’espaces créatifs pour les réseaux locaux de défenseurs et d’activistes des droits humains, ainsi qu’une organisation partenaire clé d’Equitas. Au cœur de cette initiative se trouve son fondateur et PDG, Maiwand Rahyab, dont le leadership a permis de rassembler des organisations partageant les mêmes idées pour soutenir cette vision. Réseau Résilience a collaboré avec Equitas, Journalists for Human Rights (JHR) et Coopération Canada pour faire avancer cette vision ambitieuse. Le Massey College s’est également mobilisé en organisant l’événement « Solidarité au-delà des frontières » pour soutenir le lancement du réseau.

L’événement a commencé par une reconnaissance territoriale, par la maîtresse de cérémonie, Omayra Issa, réaffirmant l’engagement envers la justice et la réconciliation, donnant un ton aux discussions qui ont suivi. Nurjehan Mawani, titulaire de la chaire d’engagement mondial au Massey College, a prononcé le discours d’ouverture, suivi de Payam Akavan, titulaire de la chaire des droits humains, dont les propos ont souligné l’importance de l’initiative. L’honorable Ratna Omidvar, ancienne sénatrice du Canada, a prononcé le discours d’ouverture. Ses remarques judicieuses et encourageantes ont trouvé un écho profond auprès des participant.e.s, en donnant de précieux conseils au réseau résilience et soulignant le pouvoir de la collaboration et de la persévérance dans la promotion des droits humains et des valeurs démocratiques.

« Dans le monde entier, les espaces civiques se réduisent, la polarisation et l’autoritarisme progressent et les fondements mêmes de la démocratie sont attaqués. Ces défis exigent un leadership audacieux et courageux, ainsi que des initiatives novatrices. Le réseau de résilience est l’une de ces initiatives, une lueur d’espoir et d’action ; il a le potentiel de transformer la façon dont les communautés exilées sont soutenues et renforcées au niveau mondial.» 

Nurjehan Mawani 

« Ce dont nous avons besoin, c’est d’un amour radical et inconditionnel. L’amour pour les êtres humains, l’amour pour les victimes de l’oppression et l’amour pour les actions qui protègent les droits fondamentaux des personnes, mais aussi l’amour pour les personnes avec lesquelles nous pouvons être en désaccord. » 

L’honorable Ratna Omidvar

Le panel de discussion qui a suivi la présentation du Réseau Résilience était composé de Rachel Pulfer, présidente de Journalists for Human Rights, en tant que modératrice, et de quatre panélistes : 

Mostafa Al-Asar, journaliste égyptien et boursier du Massey College, a parlé des défis auxquels sont confrontés les journalistes exilé.e.s, des difficultés qu’ils rencontrent et de l’importance de poursuivre notre travail journalistique en mettant l’accent sur les questions relatives aux droits humains, ainsi que de la manière dont les journalistes exilé.e.s peuvent exercer une influence positive sur la société canadienne.

Sheng Xue, poète, écrivaine et journaliste qui a partagé son histoire en tant que personne exilée et mentionne qu’il est important que le Réseau Résilience soit fort et efficace et devienne une plateforme pour tou.te.s les défenseuses.seurs et activistes des droits humains.

Sadia Zaman, PDG de la Fondation Inspirit, qui a souligné l’importance de fournir aux activistes divers outils et ressources et a insisté sur la nécessité d’avoir différents alliés, y compris des individus ou des groupes avec lesquels nous ne sommes pas toujours en accord ou avec lesquels nous n’avons pas l’habitude de travailler.

Chris Eaton, Directeur des opérations au Musée Aga Khan et président intérimaire de Sociétés Résilientes, nous a rappelé à quel point il est important de défendre des organisations telles que celle-ci. En tant que sympathisant.e.s, nous devons nous efforcer d’établir des liens, de traduire les expériences, d’identifier les ressources et de les mettre à disposition.

Les invité.e.s ont fait la lumière sur la répression transnationale et ont captivé le public en partageant leurs expériences et leurs récits sincères. La répression transnationale n’est pas un concept abstrait ; c’est une réalité qui s’aggrave rapidement. Leurs réflexions motivantes nous ont rappelé la résilience de celles et ceux qui font face à de tels défis au quotidien et ont souligné l’importance de la solidarité mondiale dans la lutte contre ces violations.

L’art était au rendez-vous

ArtLords a organisé une exposition de ses œuvres d’art pendant la soirée et a exprimé sa solidarité et son soutien à l’initiative. Grâce à cette exposition, ils ont montré comment l’artivisme peut être utilisé comme un outil puissant pour susciter un changement social positif et s’opposer à la tyrannie et à l’extrémisme.

Exposition présentée par Yama Farhad d’Artlords

Un appel à l'action qui inspire!

Le lancement du Réseau Résilience est plus qu'un simple geste symbolique : c'est un puissant appel à l'action.

Il encourage la collaboration entre les organisations, les défenseuses.seurs et les individus qui se consacrent à la protection des droits humains qui risquent souvent leur sécurité pour lutter en faveur de la liberté, de la démocratie et de la justice. Les participant.e.s ont quitté l’événement inspiré.e.s et uni.e.s par la conviction que personne ne devrait vivre dans la peur ou être réduit au silence, quelle que soit son origine ou l’endroit vers lequel cette personne trouve refuge.

Le réseau Resilience créera des opportunités pour les défenseuses.seurs des droits humains en organisant des stages au sein des institutions d’accueil. Si des institutions souhaitent soutenir le réseau, n’hésitez pas à contacter l’équipe. 

Nous avons tou.te.s la responsabilité de défendre la justice et de soutenir ceux qui recherchent la sécurité et la dignité. Ensemble, nous pouvons créer un changement significatif.